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Quel est l’équipement requis en kayak de mer ?

Quel est l’équipement requis en kayak de mer ?

Dernière mise à jour de cette page le 26 décembre 2022

Cette page est en construction, merci pour votre compréhension ….

L’équipement requis (ou plutôt dans le jargon maritime  » l’armement  » ) pour naviguer en kayak de mer va dépendre la distance de navigation….

Sommaire de la page

A. Quel équipement jusqu’à 300 m ?

Aucun matériel d’armement et de sécurité n’est requis jusqu’à 300m d’un abri

Extrait de la réglementation :

D240 Article D240 art 240-2.10 1

Conditions d’utilisation des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

1. Principe de la limitation à 300 mètres d’un abri de la navigation des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine (…)

… Ils ne sont pas astreints à l’emport de matériel d’armement et de sécurité.

B. Quel équipement jusqu’à 2 milles ?

Armement basique obligatoire pour navigation diurne au-delà de 300 m et n’excédant pas 2 milles d’un abri.

1 – Un équipement(s) individuel(s) de flottabilité :

Gilet de 50 N de flottabilité mini,

L’ EIF peux être éventuellement remplacé par une combinaison humide en néoprène ou sèche si la flottabilité minimale est de 50N (intrinsèque ou par adjonction d’un équipement individuel type mousse), assurant une protection thermique au moins du torse et de l’abdomen.

Commentaire PM

Attention aux gilets autogonflants qui entravent les mouvements une fois gonflés.

2- Un moyen de repérage lumineux individuel.

Étanche et ayant une autonomie d’au moins 6 heures : Lampeflash, lampe torche, ou Cyalume et assujetti à chaque EIF ou porté par chaque personne à bord.

Extrait de la réglementation :

D240 Article 240-2.10 2

Conditions d’utilisation des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine
2. Extension de la navigation diurne jusqu’à 2 milles d’un abri – matériel d’armement et de sécurité basique des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

un moyen de repérage lumineux est embarqué. Il doit être étanche et avoir une autonomie d’au moins 6 heures. Il peut être de type lampe flash ou lampe torche. Il peut également être de type cyalume, à condition que ce dispositif soit assujetti à chaque EIF ou porté effectivement par chaque personne à bord.

3- Un dispositif d’assèchement manuel

(pour les engins non auto videurs ou comportant au moins un espace habitable).
Dispositif d’assèchement manuel fixe ou mobile et approprié à l’engin (seau, écope, pompe à
main).

Commentaire PM

Pompe à main vivement recommandée : elle seule permet de vider rapidement une embarcation remplie d’eau.

Extrait de la réglementation :

D240 Article 240-2.10 2

Conditions d’utilisation des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

2. Extension de la navigation diurne jusqu’à 2 milles d’un abri – matériel d’armement et de sécurité basique des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

En outre :

– les engins non auto-videurs ou ceux qui comportent au moins un espace habitable embarquent un dispositif d’assèchement manuel (écope, seau ou pompe à main) approprié au volume de l’engin. Ce dispositif peut être fixe ou mobile

4- Un dispositif permettant après chavirement de rester au contact du flotteur et de remonter sur l’embarcation

Commentaire PM

Ce qui revient à dire qu’une ligne de vie est indispensable ! Le paddle float (flotteur de pagaie), non expressément requis, doit néanmoins être considéré comme indispensable au minimum pour les navigations en solo.

Extrait de la réglementation :

D240 Article 240-2.10 2

Conditions d’utilisation des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

2. Extension de la navigation diurne jusqu’à 2 milles d’un abri – matériel d’armement et de sécurité basique des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

– le flotteur comporte un dispositif qui permet à un pratiquant, après un chavirement de rester au contact du flotteur, de remonter sur l’embarcation et de repartir, seul ou le cas échéant, avec l’assistance d’un accompagnant ;

5- Un dispositif intégré ou solidaire de la coque permettant le calage du bassin et des membres inférieurs.

Extrait de la réglementation :

D240 Article 240-2.10 2

Conditions d’utilisation des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

2. Extension de la navigation diurne jusqu’à 2 milles d’un abri – matériel d’armement et de sécurité basique des embarcations et engins propulsés principalement par l’énergie humaine

– les kayaks de mer sont dotés d’un dispositif intégré ou solidaire de la coque permettant le calage du bassin et des membres inférieurs.

C. Quel est le supplément pour naviguer jusqu’à 6 milles

C. Supplément obligatoire pour navigation diurne jusqu’à 6 milles d’un abri

1 -Une VHF

pour chaque groupe de 2 ou par pratiquant isolé.
VHF d’une puissance minimale de 5W, étanche flottante, accessible
en permanence

2 – Trois feux rouge automatiques à main

3 – Compas magnétique.

étanche, agréé.

ou système de positionnement satellitaire étanche faisant fonction de compas.

4 – un RIPAM

Complet,

Ou résumé textuel et graphique, sous forme éventuellement
de plaquettes autocollantes,

Ou support électronique.

5 — Carte(s) marine(s) de la zone de navigation.

Support papier ou numérisé.

6 — Règles de balisage.

Plaquettes autocollantes,

Ou support électronique.

7 — Moyen de signalisation sonore.

Sifflet, trompette ou corne de brume permettant notamment d’expliciter clairement la manoeuvre en cas de visibilité réduite (brume, brouillard…).

Conseil PM

L’idéal est de conserver le moyen de signalisation sonore dans une des poches de sont gilet.


D. Armement complémentaire non obligatoire mais recommandé par PM

1 – Bout de remorquage


2 – Pagaies de secours


…Ou au moins un « leash » reliant la pagaie à l’embarcation !

3 – Annuaire des marées

4 – Carte des courants


….. Et pour finir quelques règles d’une grande évidence !


Toujours consulter la météo avant tout embarquement !


Et bien sûr, selon les navigations, prévoir eau, nourriture, habits de rechange !


Enfin, se rappeler que le téléphone portable est à réserver aux communications personnelles, en raison du risque de non-couverture important en mer……D’où la recommandation d’avoir en toute circonstance une VHF à bord !

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